
Le Mot du Président
La question de la protection de l’environnement est une affaire de tous et de chacun et s’inscrit aujourd’hui tout naturellement dans les politiques publiques de tous les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU). La définition des Objectifs du Millénaire pour le Développement, précisément l’Objectif 7 qui est d’assurer un environnement durable, en est une illustration et constitue le point d’appui et d’orientation de la politique de développement des Etats en faveur de la protection et la préservation de la Planète Terre.
Le Gouvernement Camerounais, conscient des enjeux et face à la situation nationale de l’environnement avec ses conséquences néfastes et multiformes, notamment la panoplie des maladies, le changement climatique, les inondations etc., en fait une question particulière et même un problème national comme le ressortent la Constitution de la République Cameroun, la Vision du Pays à l’Horizon 2035 et, de façon plus pratique, le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE). C’est dans cette lancée qu’un ministère spécifique à la question existe au sein du Gouvernement à savoir, le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, qui a pour rôle principal d’entreprendre des initiatives nouvelles portant sur les questions et la protection de l’environnement.
A ce titre, le Cameroun reconnaît aussi entre autre que le secteur de l’assainissement et de l’hygiène constitue un élément primordial de réduction de la pauvreté pour son impact significatif aussi bien au niveau de la santé publique que dans divers domaines tels que l’amélioration du cadre et du niveau de vie des populations, la scolarisation, l’environnement et même le tourisme.
Ce constat est celui qui a motivé la création en décembre 2012 de l’association ViCaD (Villes du Cameroun en Développement) et matérialisée en 2015, qui s’est automatiquement intéressée aux activités relatives à la protection de l’environnement en général, et particulièrement la gestion des ordures ménagères, l’assainissement des drains, l’hygiène et la salubrité, la communication sociale, l’insertion socioéconomique des jeunes par la pratique des métiers verts … dans les villes du Cameroun.
Le présent rapport qui entend capitaliser les activités de ViCaD, fait montre du professionnalisme des interventions de l’organisation dont les deux premières années, de façon logique, ont permis :
- d’étudier et maitriser le terrain par des études et des enquêtes ;
- de préparer les ressources (identification des partenaires, des ressources et renforcement des capacités), de définir et développer la politique de communication et des mécanismes de sensibilisation de masse et surtout ;
- de développer la structure (développement organisationnel et renforcement institutionnel).
s projections (projets prioritaires) qui découlent de cette logique de travail, font aujourd’hui de ViCaD, nous en sommes convaincus, une organisation qui connait son terrain, sait là où elle va et donc, suffisamment outillée pour agir de façon plus pratique sur le terrain en faveur de l’environnement.

Le Président
François ELANDI